Combien coûte un architecte ?
Si vous envisagez de recourir à un architecte pour votre projet, vous vous demandez certainement quels critères sont utilisés pour calculer ses honoraires. Voici tout ce que vous devez savoir sur la rémunération de l’architecte.
Le coût total du projet
Avant tout, il est important de noter que le coût final de la construction n’est pas le coût total du projet. Le coût total du projet est la somme des coûts directs (construction) et des coûts indirects (honoraires, assurances, sondages). Et l’architecte n’est pas le seul intervenant dont vous aurez à payer les honoraires ; peuvent également intervenir (selon votre projet) : un géomètre-topographe, un ou plusieurs bureaux d’études, un économiste de la construction, un contrôleur technique, un coordinateur SPS (Sécurité et Protection de la Santé), etc.
À des fins budgétaires, vous devriez estimer que les coûts indirects représentent environ 25 % supplémentaires par rapport aux coûts directs.
Les Principes Clés
Les honoraires sont librement négociés entre le maître d’ouvrage (vous) et votre architecte, conformément au principe de la libre concurrence en vigueur depuis 1986.
Le contrat que vous signez avec votre architecte doit préciser son mode de rémunération et le montant de ses honoraires.
La rémunération de votre architecte dépend principalement de trois facteurs : le coût de l’opération, sa complexité, et l’étendue de la mission.
Les Modes de Rémunération
Les honoraires de votre architecte peuvent être calculés de trois manières principales :
- Rémunération au Forfait : Ce type de rémunération convient lorsque la mission et le projet sont bien définis à l’avance.
- Rémunération au Pourcentage du Coût des Travaux : C’est le type de rémunération le plus couramment utilisé lorsque la mission est définie, mais le projet ne l’est pas complètement. Les honoraires des architectes varient généralement de 10 à 20 % pour les projets résidentiels.
- Rémunération au Temps passé : C’est la rémunération la plus juste du travail réellement effectué, ni plus ni moins.
Ces modes de rémunération peuvent être combinés, en fonction du degré de maturité du projet. Votre architecte peut également demander un acompte initial pour commencer le travail.
Clause d’Ajustement des Honoraires
Il est impossible de connaître le coût exact de la construction tant que les entreprises consultées n’ont pas présenté leurs devis. En conséquence, s’il y a un écart trop important entre le montant estimé des travaux et le coût total réel de la réalisation, une clause du contrat peut prévoir que les honoraires prévus seront réduits, ou que tout travail complémentaire pour faire de nouveau correspondre le projet au budget alloué sera réalisé gratuitement.
N’hésitez pas à évoquer cette possibilité avec votre architecte si le contrat qu’il vous propose ne prévoit pas cette clause par défaut.
Chez VIVA : la Rémunération au Temps Passé
Chez VIVA, nous avons opté pour une rémunération au temps passé (sauf cas particuliers). Lors de la signature du contrat, nous réalisons une simulation d’honoraires basée sur une estimation du temps de travail et des frais annexes nécessaires.
Ce type de rémunération présente de nombreux avantages :
- Sécurité : Vous savez où vous allez en terme de coûts. Le nombre d’heures provisionnées correspond à un maximum qui ne peut être dépassé. Pas de mauvaise surprise.
- Economie : Cela peut aussi vous coûter moins cher ! Si la collaboration est particulièrement efficace, votre architecte travaillera plus vite et vous facturera moins d’heures.
- Echelonnement : Le paiement des honoraires est lissé en mensualités qui correspondent à l’avancement du projet. Plus de factures énormissimes !
- Réversibilité : Vous pouvez rediscuter des démarches confiées à tout instant.
- Désintéressement : Si la rémunération ne dépend plus du montant des travaux, votre architecte n’a alors plus aucun intérêt à vous faire payer plus cher vos travaux. Ca aide à avoir confiance !
Un architecte compétent peut vous faire réaliser des économies en organisant une concurrence entre les entreprises, en veillant à l’exactitude des matériaux et techniques, en assurant le respect du calendrier, et en vous préservant des surprises de constructions qui vieillissent mal.
Alors n’oubliez pas : en rémunérant votre architecte, vous investissez dans la réussite de votre projet.
Pour aller plus loin :
Vous vous posez une autre question ?
Vous n’êtes sûrement pas le·la seul·e ! Posez-nous votre question, nous ferons de notre mieux pour y répondre.